POUR LE PLAISIR...D'ENTREPRENDRE
Entreprendre, un acte de vie, un acte de foi.
Entreprendre une activité un emploi.
Certaines entreprises (et d'hommes et de femmes politique)à force de répandre les désillusions,les duperies, les négligences, les manipulations ont ramifié la société et éduqué une cohorte de salariés, de parents de salariés( de citoyens), d'enfants de salariés rassemblés par une même aspiration:
QUITTER L'ENTREPRISE POUR ENTREPRENDRE
Les représentants institutionnels de l'entreprise peuvent stigmatiser, non sans raison, une société vacillante de jeunes démobilisés (70% d'entre eux aspirent à la fonction publique).
L'érosion des valeurs du travail,des relations entre le personnel et le dirigeant et surtout la réalité des politiques en général à creuser le sillon du divorce entre l'état et l'entreprise.
Aujourd'hui on entreprend pour s'entreprendre, c'est à dire ce construire une identité, des valeurs, une intégrité, un sens que beaucoup d'employeurs (et d'hommes et femmes politique) ont dérobés à leurs salariés (citoyens).
Ce n'est pas de l'angélisme que de le constater.
Même par résignation voir frustration l'entrepreneur démontre que l'entreprise n'est pas que tromperie, qu'anonymat, inégalités et qu'un patron n'est pas qu'égoïsme, injustice...etc.
ENTREPRENDRE C'EST CE RÉCONCILIER AVEC SOI
Dans sa vie quotidienne, son emploi, sa vie sociale, ses responsabilités familiales ses engagements associatifs, politique, ses centres d'intérêts, la relation à l'autre passe par l'envie de donner envie.
C'est cet altruisme des valeurs, mésestimés ou redoutées qui fait qu'entreprendre est un acte de vie.
Le plaisir d'entreprendre est contagieux autant que la plainte de ceux qui ne font que ce plaindre.
ENTREPRENDRE C'EST PRENDRE LE RISQUE DE DOUTER
Descartes (philosophe) faisait le parallèle entre ses méditations et l'entreprise.
Certes dés le plus jeune âge on éduque l'enfant en évitant le lexique de l'entreprise. Or les enseignants entreprennent (voyages scolaires, sorties, stages,...etc.) mais ils sont de plus en plus dissuadés par les institutions souvent paralysés par les problèmes de responsabilité. Au fil des ans cette "responsabilité"prend une part active de castration de l'entreprise au sens entreprendre. Les obstacles s'accumulent, risques d'accidents de toutes sortes et surtout les initiatives ne sont que trop rarement valorisées.
IL FAUT ENCOURAGER L'ESPRIT D'ENTREPRENDRE
C'est possible! les parents, les éducateurs,les enseignants les manageurs les responsables politiques,les élus doivent ouvrir les horizons,l'essentiel est de former des hommes et des femmes responsables et je propose trois méthodes:
- didactique:développer infinie le sens des responsabilités
- métaphorique:développer ses sens
- pratique:développer le sens des responsabilités
Par exemple:Un proviseur, un fonctionnaire n'est pas un patron car il dépense de l'argent qu'il ne gagne pas et qu'il n'a aucune prise sur les salariés dont il a la responsabilité managériale. La motivation entreprenariale c'est la recherche d'autonomie et de responsabilité.
Malheureusement la notion de responsabilité n'est pas explicitée et personne ne s'est aventuré pour la développer.
L'esprit d'entreprise dans notre économie de marché est fait de risque et de responsabilité. Le risque est la justification du profit. Le profit sans prise de risque indigne l'opinion (c'est le cas des parachutes, stocks options, dividendes) perçus alors que l'entreprise fait des pertes ou licencie.
Le risque est aussi l'épreuve de la liberté.
Une société tout sécuritaire qui confond risque et danger (engagement subjectif et menace objective) prive ses membres de liberté. La fidélité est de plus en plus rare. Mais la fidélité à l'autre reste un choix libre qui implique le respect de l'autre de sa parole donnée de sa confiance et de son engagement.
Pour entreprendre il faut comprendre l'autre et ne pas seulement croire qu'étant entrepreneur on va être connu reconnu et compris.
Alors ne nous trompez pas, encouragez, donner envie avec BON SENS et fidélité
CJ