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le blog le bon sens par CJ

Mes réactions au jour le jour sur les sujets d'actualités de la société . L'Europe


Vitesse maximale et vitesse excessive

Publié par C J sur 29 Juillet 2013, 15:14pm

Vive les départs en vacances!!!

JE roule plus de 70 000 km par an!!!

Cela ne fait pas de moi un pilote, ni un professionnel de la route au dessus des lois.Toutefois j'observe règuliérement sur l'autoroute des comportements étrange voir totalement irresponsables.

Je vous le concéde je ne suis pas irréprochable, loin s'en faut, surtout en ce qui concerne la règlementation sur la vitesse, même si je roule souvent sur les autoroutes à des heures creuses (entre 05h et 9h00 le matin et aprés 18 h00 le soir)

La vitesse est assurément une prise de risque qui doit être prudemment appréciée.

«Plus vous roulez vite, plus les conséquences sont irréversibles en cas d'accident»:

Ce slogan accolé à la campagne de la prévention routière est semble t il une évidence .

Comme il ne serait pas raisonnable de tendre vers une vitesse nulle pour garantir une sécurité définitive sur la route, le problème est de bien savoir jauger la vitesse adaptée selon toute une série de paramètres: le profil de la route, l’état de la chaussée, la densité du trafic, mais aussi et peut-être surtout l’état et la responsabilité individuelle du conducteur.

L’attention obsessionnelle accordée aux limites légales (Projet de MR VALLS) pour descendre le seuil des limitations de vitesse , par définition très générales et dont on oublie que ce sont des maximas tend à exonérer la responsabilité individuelle du conducteur de cet incessant travail d’arbitrage.

Pas le premier facteur d’accident

On entend souvent dire que la vitesse est la première cause d’accidents de la route.

Si elle est incontestablement un facteur aggravant, rien ne permet pourtant de l’affirmer. «La vitesse excessive est la cause principale de 26% des accidents mortels», nous affirme-t-on. Les facteurs sont, en réalité, multiples et la vitesse inadaptée souvent associée à l’alcool, première origine de la mort sur les routes.

Une enquête menée en zone gendarmerie de 2002 à 2008 a cependant montré que le rôle de la vitesse excessive avait fortement décliné, dépassé à la fois par l’inattention, le refus de priorité et l’alcoolémie.

Répression fâcheusement ciblée

La répression en matière de sécurité routière privilégie outrancièrement la vitesse.

Celle-ci concentre 55% des retraits de points du permis de conduire contre seulement 9,5% pour l’alcoolémie! Alors même que la Sécurité routière et la Prévention routière insistent sur la variété des risques rencontrés sur la route, les pouvoirs publics et les forces de l’ordre s’en tiennent à la facilité qui consiste à cibler les excès de vitesse.

Les barèmes sont, au demeurant, contestables, tant il est vrai que rouler à 70 km/h en ville est autrement plus dangereux, au moins pour les autres, qu’à 150 km/h sur des autoroutes précisément dessinées pour cette vitesse de pointe.

Les limitations légales, les radars et le permis à points ont permis de sauver de nombreuses vies c'est un fait, mais la question qui se pose désormais est de savoir s’il ne convient pas de diversifier la lutte contre l’insécurité routière pour mieux sanctionner tous les comportements dangereux au volant.

Un accident sur dix serait dû au téléphone. De leur propre aveu, 22% des automobilistes (et même 47% des moins de 35 ans) lisent ou écrivent des SMS ou des emails en conduisant!

En cas de trafic dense, les distances de sécurité ne sont respectées que par une petite minorité de conducteurs, d’où les carambolages récurrents. La fatigue, l’assoupissement ou l’inattention, perceptibles dans ces trajectoires hésitantes que l’on croise si souvent sur le bitume, font des ravages.

Des voitures banalisées des forces de l’ordre en patrouille pourraient fort bien repérer et réprimer ces comportements. Nul doute qu’elles détecteraient ainsi les conducteurs imprudents et/ou alcoolisés. Cela ne les empêcheraient évidemment pas de pourchasser les grands excès de vitesse. Espérons, en tous cas, que les véhicules dotés de radars mobiles ne se contenteront pas d’enregistrer passivement la vélocité des citoyens dans une parfaite indifférence aux autres facteurs de dangerosité comme par exemple:

Conduite continue sur la fil du milieu

Changement de direction sans clignotant ou en changeant de fil sans regarder le retroviseur

Manque d’appréciation du danger, mauvaise prévention (pas de signal d'urgence quand il y a un brusque ralentissement)

Cette liste non exhaustive, les comportements dangereux à risque le manque de formation des jeunes conducteur ...sont objectivement plus accidentogéne que la vitesse sur autoroute

En fait l’État pâlie encore le manque de responsabilité individuelle

CJ Le Bon Sens

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